Technologies

Le Niveau Technologique (ou NT) est une mesure du développement scientifique d’une civilisation, qui sert à classifier les mondes de l’Empire. Il y a six NT différents :

  • NT1 : ère préhistorique
  • NT2 : préindustrielle
  • NT3 : industrielle
  • NT4 : interplanétaire
  • NT5 : interstellaire
  • NT6 : intergalactique

Comme cela a déjà été expliqué dans l’introduction, le triptyque biotechnologies / nanotechnologies / technologies de l’information est relativement sous-développé, même au niveau impérial (NT6).

Dans le domaine de l’armement individuel, diverses technologies permettent de neutraliser l’adversaire d’une multitude de façons : balles, aiguilles ou micromissiles (propulsés à poudre ou par effet Gauss), faisceaux énergétiques létaux (laser, blaster, fusil à fusion, lance gravitique) ou non-létaux (étourdisseur, paralyseur), entravement (arachnopistol), chocs nerveux (karatapoigne, neurofouet), voire escrime (vibrodague, épée laser ou monofilament).

Les armes de destruction massive sont capables de carboniser la surface entière d’une planète (bombe à antimatière) ou de la réduire en morceaux (Cassemonde), ou encore de transformer une étoile en nova (Déploseur Nova).

En ce qui concerne les véhicules, on utilise principalement la technologie de l’antigravité (ou antigrav). L’engin le plus courant sur les mondes NT6 est la bulle. Généralement de forme sphérique ou ovoïde, ce véhicule sustenté et mû par orientation du vecteur de gravité permet d’évoluer librement à la surface d’un monde et de s’élever jusqu’à l’orbite.

La manipulation de la gravité est courante : répulsion antigrav comme expliqué ci-dessus, mais aussi gravité artificielle à bord des vaisseaux et complexes orbitaux, amortisseurs inertiels permettant de contrer les accélérations foudroyantes des véhicules et vaisseaux spatiaux, ou encore champs de force agissant comme des barrières physiques : armures énergétiques (abestos), ouvertures immatérielles dans les coques de navires (baies d’observation, sabords de hangar, panneaux de cales), voire enveloppes externes de certains véhicules.

Les ordinateurs ne sont que des terminaux permettant de consulter les informations disponibles dans les banques de données réunies au sein de la Toile, le réseau télématique couvrant l’ensemble de l’Empire. Ce réseau de communication utilise des hyperondes, qui se propagent à la vitesse de 3000 AL à l’heure (0.83 AL/s). L’Espace impérial est jalonné de balises Gigacom, stations robots permettant de retransmettre l’information à longue portée. Chaque citoyen de l’Empire ou presque dispose d’un minicom, une sorte de combiné smartphone/tablette à hyperondes qui lui permet de communiquer jusqu’à 30 AL.

Les robots sont essentiellement de deux types : d’une part les logimecs (contraction de « logiciels mécanoïdes »), des robots de petite taille servant d’assistants personnels (médecin, réparateur, interprète), et d’autre part les formecs (contraction de « force mécanoïde »), robots anthropoïdes chargés des tâches physiques pénibles. L’un et l’autre type sont dotés de cerveaux positroniques dans lesquels sont gravées les Trois Lois d’Asimov qui les empêchent de porter atteinte aux êtres vivants.

Les neuro-processeurs et les circuits logiques des ordinateurs, des robots et de nombreuses machines leur permettent de comprendre leurs utilisateurs, de parler avec eux, mais ils ne sont pas conscients de leur propre existence.

La médecine est capable de faire des miracles : soigner très rapidement n’importe quelle blessure sans séquelles, faire repousser des membres perdus, modifier l’âge apparent ou le sexe d’un individu, effectuer des modifications cosmétologiques spectaculaires. Une drogue combinée à un traitement médical, le Pérédène, permet de prolonger la vie jusqu’à environ deux siècles.

La cybernétique est extrêmement avancée : prothèses améliorant les capacités physiques, yeux ou oreilles synthétiques, implants divers, soit visiblement artificiels, soit indiscernables, au choix du porteur. Le pilotage de vaisseau spatial se fait d’ailleurs exclusivement par le biais d’un implant cérébral appelé plot vertébral qui permet de “manipuler” les commandes par la pensée. Ce plot permet aussi la connexion directe à d’autres dispositifs (véhicules antigravs, robots de combat, ordinateurs).